Date de la machine: Mars 1982             
Origine de la machine : Italie
Pays d'achat : France
N° de série : /
Puissance :1000w
Chaudière fermée, retour du levier manuel
Dimension du tamper : 49 mm
1 filtre 2T
     







A la recherche d'un levier tout terrain, indestructible, beau, mais qui pouvait être la machine du quotidien au travail,
 j'avais repéré cette pavoni pro sur un  site de brocante du net.
Les photos en ligne, que j'ai oublié de sauvegarder et que le vendeur trop content de se débarrasser de la machine a prestement retiré, laissaient présager mieux.
Et j'ai reçu cette pauvre pavoni. Elle faisait peine à voir et j'imagine que mon visage a changé,
passant certainement de l'euphorie en ouvrant le carton à la déception en extrayant la machine de celui-ci.




ha ha vous aussi vous êtes impatients, hein!?



Bon ben la voilà à peine sortie du carton..


















Le premier constat n'est guère encourageant.



Encore quelques photos avant et pendant le démontage.










A ce stade je me demande bien ce qui a pu
se passer dans la vie de cette machine,



si c'est un modèle chrome ou cuivre/laiton ou
encore un bricolage "maison" qui a mal tourné...



Considérant l'état, j'ai directement attaqué à la laine d'acier triple 0, mais sans aucun résultat probant.
Mince me voilà avec une semi-épave sur les bras!
Alors perdu pour perdu j'ai tenté avec du belgom "alu"
J'avais déjà vu ça sur des forums de motards pour ceux qui voulaient nettoyer leurs pots d'échappement ayant souffert du chaud.
Etrangement pour le chrome, le belgom alu était préféré à la variante chrome.
Bon, de toute manière j'en avais un flacon qui m'avait déjà servi pour d'autres machines.
 Mais je n'avais jamais osé franchir le pas en association avec de la laine d'acier.

Et là, la magie a opéré!!
Pour autant ne vous précipitez pour nettoyer
tout et n'importe quoi de cette façon.
Ca reste extrêmement abrasif et
je ne voudrais que vous
 n'endommagiez  de façon irrécupérable
 un objet auquel vous tenez.
Toujours faire un petit test avant, dans
un petit endroit discret.



Mais je dois bien avouer avoir été troublé par le résultat du travail qui s'opérait devant mes yeux ébahis!
et j'en oubliais mes petits muscles meurtris par le frottement intensif  de la paille sur le métal.





Mais aussi amusé par ce qui se passait, me prit l'idée de séparer en deux la machine. Une partie nettoyée et une partie telle quelle.





Après un instant de déception, cette magie m'avait rendu des ailes et j'étais bien décidé à restaurer de A à Z cette machine.
J'allais donc la démonter entièrement.








Toutes les pièces ont été retirées et je peux vous dire que les écrous du fond de chaudière,
si vous n'êtes pas correctement outillé, sont redoutables à retirer et à remettre.





Confection par mes soins du joint de résistance, pas parfait mais efficace.













Un écrou n'a pas aimé le démontage
 et il y a eu bidouillage grâce à
 l'inévitable Armand.

De la pâte d'aluminium a été déposé
au fond de la bassinelle après
qu'elle ait été nettoyée de sa rouille.




Le pressostat ancienne génération qui possède une hystérésis plus sympa que les nouveaux.
C'est-à-dire que sa plage de fonctionnement est bien moindre.
Et moi ça me convient mieux ainsi.




Le remontage peut commencer.










Ca méritait bien un petit face à face avec une pavoni post 2000.
On peut apprécier la différence du groupe, dans sa dimension (bon peut visible comme ça, ok) mais aussi dans sa forme.
De plus le piston ici est en laiton. Elément souvent plus apprécié par les puristes que les pistons en téflon.
Et je dois avouer que les premiers tests ont l'air de donner raison à cet avis.





Et la voilà prête à fonctionner sur son lieu de destination.






Etonnant non ?