Date de la machine : années 50 à 60 (?)
Origine de la machine : France

Pays d'achat : France
N° de série : 146C
Puissance : A Gaz et
électricité 1200 w
Chaudière fermée,
retour du levier par ressort
Dimension du tamper: 58 mm
2 filtres 2T, 2 filtres 1T
     


Malgré la place restreinte de mon domicile béni et la peace éteinte de ma gracile chérie, j'ai bel et bien été hapé par l'envie de trifouiller de la machine de bar. En découdre avec du gros cube destiné à en sortir un dé à coudre, petits cm³.
L'opportunité m'a été donnée grâce à Pascal, qui m'a proposé fort généreusement une machine de marque Zenith express qu'il venait de récupérer.
L'opération s'est soldée par un échange de machines dont je mesure fort bien le potentiel  supérieur dont il aurait pu en tirer parti.
Je le remercie ici, vivement, chaleureusement, amicalement.

Voici la machine qui était proposée à la vente.








La machine semble en bon état.

Les apparences sont parfois trompeuses.



Arrivé chez Pascal, celui-ci  entreprend une inspection générale.
Bien lui en prit.


Peinture qui part en lambeaux.





Chromes en mauvais état.











Et de la rouille, beaucoup de rouille.






La cuve, ouf elle ça va..on ne pouvait pas avoir tous les malheurs, tout de même..




..la lente transformation de la cuve..





..qui bénéficiera d'un passage dans la "spéciale trempette" à Pascal




La boîte à outils, le chalumeau seront de la partie aussi.




Pour déloger les vis du châssis, rependre le bord droit de la façade et réparer une tétine de résistance.


Après avant et après après,
le changement est bien visible.



Entre autres "bricoles" Pacal a su aussi réaliser un tube de niveau, que j'avais cassé,
avec une coupe au chalumeau à la bonne dimension.







et voilà le travail!

Et puis comme ce n'était pas assez, pascal m'a proposé de s'occuper de la peinture ainsi que du rechromage, en  confiant le travail à "ses" artisans du coin. Et bien tant qu'à faire autant se laisser faire..et un peu de patience après, j'ai reçu ces images.

Á l'atelier de peinture.



Puis les pièces rechromées.




La grille est magnifique.
La partie droite qui avait été refaite
n'est plus qu'un mauvais souvenir.

Je crois devoir une fière chandelle à Pascal. Un grand merci à lui.



Et un beau jour elle est enfin arrivée chez moi.

La caisse est bien trop lourde, je dois l'ouvrir et
ramener la machine par morceaux.
Bel emballage au passage. !


La machine commence à se découvrir en vrai sous mes yeux pour la première fois. C'est toujours un moment particulier.

Elle est enfin là! il ne reste plus qu'à la découvrir, de rassembler tous les morceaux  et il y en a !




Dessus. Á côté. Dedans.



Et tel un puzzle, j'étale toutes les pièces sur le plan de travail.









L'air de rien, comme je n'ai rien démonté moi-même, je me demande si je vais arriver à remettre chaque pièce à sa place.




Oui j'entends déjà les cris horrifiés,
mais ce n'est qu'une boîte de récupération
 pour ranger les petites pièces.
Alors là, voilà une étrange base de piston..! La crasse et l'habituelle peinture grise qui recouvre les cuivres.


Les joints me laissent perplexe
quant à leur provenance.
Le chrome du levier est beau.. .celui du porte-filtre beaucoup moins.





Le manomètre n'est pas trop fringant. Les stigmates du temps passé,  mais qui lui donnent  le cachet nécessaire de l'authenticité.


Le cadran semble avoir baigné
ou souffert de l'humidité.



Je passe un petit coup de triple 0 qui rend beau, mais sans trop insister.






Nettoyer la tuyauterie, faire briller le cuivre et raviver plastique et bakélite. Le train-train qui me plaît bien.



De plus près, ce que peut infliger une infiltration..
mais heureusement c'était du costaud.



Donc là une trouvaille bizarre, une idée saugrenue. Mais j'imagine que la douchette d'origine était cassée ou avait disparu et que c'était un moyen de fortune pour faire fonctionner cette Zenith.
Le trou sera bouché par un
petit apport de soudure.



Je m'occupe du levier et commande les roulements nécessaires.









Je continue avec la confection des joints, soit avec du  téflon soit avec du klingersil.





Joint de résistance et le joint de groupe,
que je referai car il ne me plaisait pas.



Puis la pose de l'armaflex.







Et je peux commencer à procéder au remontage.




Quelques détails en vrac de la machine avant/après/pendant remontage.












Puis l'assemblage définitif, avant les réglages et fuites "prise de tête"








Aujourd'hui cette Zenith m'a sorti mes premiers cafés. Il reste quelques réglages à effectuer, quelques micro-fuites à résorber.
Mais quel bonheur, quelle beauté!