Cet été j'ai eu la chance de pouvoir aller en Italie pour mes vacances et plus précisément près de Venise.
aaaaah Venise..

Ses Italiennes sublimes.
Ses Gondoles..


Ses façades accueillantes des
palaces du grand canal .








De part mes pérégrinations sur le net au sujet du café, j'ai pu faire la connaissance de bon nombre de personnes
et notamment de deux collectionneurs italiens. Davide et Lucio.
Je ne sais plus très bien de quelle façon s'est venu à se concrétiser, mais j'ai été convié chez Davide à Veronne avec à la clé une visite du musée "Cagliari" de la machine à café (j'y reviendrai dans un autre sujet) et chez Lucio à Trieste.





Ma première rencontre s'est faite à Verone chez Davide. Jeune homme très accueillant et  désireux de me faire découvrir son "chaos" comme il le nomme.
Nous avons passé une petit moment chez lui, le temps de faire un peu connaissance,
mon anglais ne me permettant pas de faire mieux que un peu.

Tant pis pour Davide, il n'aura pas droit à mes jeux de mots vaseux..ou tant mieux, finalement.


                   Chez Davide dès que tu franchis le seuil de porte, tu risques de t'empierger sur des trucs bizarres.
Mais heureusement c'est à l'abri
de nos pieds.






Et puis je fais la connaissance de la machine, que dis-je, la fantastique machine  "disco Volante"
1 groupe, des années 50 de chez  La San Marco. Quel morceau! quelle beauté!


Le fonctionnement de cette machine me laissera pantois,car après l'abaissement du levier,
c'est tout le groupe qui descend puis
remonte pendant l'extraction.
C'est très original.





Davide, comme tout bon collectionneur, fouine et trouve. Et des choses étonnantes comme ce sucrier, neuf et dont c'est le seul modèle connu.
Le dosage s'effectue par l'action d'un  léger basculement de la boule. C'est suprenant.

Magnifique objet.





Puis Davide m'invite à passer voir son "chaos" comme il l'appelle.
Et tu parles d'un chaos! voilà ce que l'on trouve derrière la porte du garage à peine franchie.





Une La San Marco modèle "lollobrigida" rien que ça.
Dans un état rutilant, qui ne demande qu'à fonctionner.
Ensuite les yeux se lèvent et découvrent un fatras, un enchevêtrement inextricable de toutes sortes de choses...mais beaucoup de machines à cafés.
Entières ou démontées et des tiroirs remplis qui de ressorts, qui de pistons etc.
Je ne sais plus ou donner de la tête et je ne sais pas si mes photos arriveront à retranscrire ma vision de ce jour-là.






Des étagères à moulins Un drôle de robinet sur une Faemina C'est une rare Faemina à gaz, posée sur
je ne sais plus trop
quelle machine, mais en face
d'une exotique "Casino" 2 Gr d'origine hongroise







Voilà ce qui se découvre sous mes yeux..
je peux fouiller ?




Une partie d'une machine rare et plus que "ultra" recherchée. Et elle repose sur la cuve d'une autre machine.
Le rangement de Davide me laisse perplexe
:-)


Un gigantesque puzzle de machines,
une caverne d'ali baba de la machine à cafés.






Je vous laisse faire la reconstitution des diverses machines..



Et avant de partir visister le musée Cagliari en compagnie de Davide et de son charmant papa, je croise le restant de la machine tant convoitée de part le monde. Oui rien que ça.
 J'espère que vous l'aurez reconnu, sinon ce sera un petit jeu amusant de découvrir de quelle machine il est question.






Le moment passé chez Davide s'est déroulé trop vite, bien trop vite. Mais ça c'est comme ça quand vous passez un bon moment.

La page FB de ce merveilleux et passionné collectionneur.
https://www.facebook.com/EspressoVintagePassion










Ah Lucio, son blog de folie, sa passion qu'on soupçonne dévorante, la bonhomie qui se dégage du personnage dans ses interventions sur le net..
J'étais impatient de voir à quoi ressemblait Lucio dans la vraie vie.
Il était convenu de se rejoindre à Trieste où il nous ferait découvrir la ville.
Quoi de mieux que de visiter, guidé par un autochtone ?  
Lucio est tel que je l'avais imaginé souriant, avenant
, jovial, accueillant.
A peine avions nous déambullé dans quelques ruelles que nous faisions une "pause café" chez un torréfacteur de sa connaissance.



Petite boutique du centre ville, mais d'un accueil super sympa. Je repartirais même avec un petit paquet de café offert par le patron. Visite de l'arrirèe boutique et Lucio posant fièrement devant le torréfacteur. La boutique qui, si elle est petite, possède du matériel de circonstance pour déguster le café.




L'heure avancait, le tour de la ville touchait à sa fin. Mais, finalement, Lucio ne voulait pas en rester là et nous proposait un détour sur le chemin du retour pour de nous faire dévouvrir une tradition du coin. Tradition qui consiste en ce que les vignerons ouvrent à tour de rôle leur chais afin de déguster leurs vins, du fromage et de la charcuterie Italienne et locale.
Il aura fallu arpenter des petites routes improbables pour finir dans un minuscule village.
 Le lieu est repérable grâce un bouquet de houx accroché au portillon d'entrée.
Ca c'est de la découverte imprévue comme j'aime.
Et voilà ce qui nous a été servi, par contre pour le vin je ne ferais pas de commentaire. Même sous la torture.

Un moment inoubliable.


Et puis comme ce n'était pas assez, Lucio a sorti son téléphone pour appeller sa chérie et la prévenir que nous allions ensuite passer visiter sa collection de cafetière. Ah! les cafetières à Lucio!! génial!
Mais je comprends l'appel de Lucio, il faut dire que nous étions six! six à débarquer comme ça chez lui et le soir venu.




Dès l'entrée on est assaillis par la déferlante de machines.





Et aussi dans la cuisine..















Lucio me montre quelques
machines originales.


















Je crois qu'il peut regarder mille fois la même machine et que la même passion animera toujours son esprit.


Nous passons ensuite à la pièce supérieure où nous attendent une certaines quantités de cafetières...




On peut même voir quelques leviers par-ci par-là. Et des pas communs !



La malle aux trésors, qui est en fait une malle publicitaire de chez Lavazza!




Rare Electa Ici aussi des machines hongroises. Toute aussi rare Imas, non diffusée en commerce car trop ressemblante avec la "la peppina"




Il se fait déjà tard,
nous avons encore de la route.
Une dernière démonstration de Lucio avant de partir et une chaleureuse
étreinte de toute sa famille.
Et je tiens à remercier vivement son épouse qui a reçu une telle armada sans se départir de son sourire et de sa gentillesse.





Le blog de Lucio, extrêmement bien documenté, fourni et qui apporte des nouveautés d'une régularité déconcertantes.


http://caffettiere.blogspot.fr/