Date de la machine : année 85 / 88 (?)
Origine de la machine : Suisse

Pays d'achat : France
N° de série : /


     







J'avais déjà évoqué, à la rubrique consacrée aux moulins,  mon attirance pour ces vieux engins.
Je me cite "
Ma grande peur, c'est que je commence à lorgner sur les vieux moulins,
ceux qui sont dotés d'une grosse trémie de verre travaillée, ciselée.
Faut vraiment que je m'ôte cette idée de la tête  "

Bon voilà, l'idée a mal été ôtée...

Wow! me voilà à radoter et à écrire exactement la même chose que pour le moulin Scai Arca.
Et oui me voilà de nouveau avec un beau moulin entre les mains.
Coïncidence, hasard, loi des séries qu'importent les moulins sont de toute façon au moins aussi désirable que les machines.






Ce petit moulin semblait bien désespérément seul et cherchait nouveau propriétaire.
De prime abord pas grand-chose distingue ce moulin d'un plus commun Quick Mill,
mais en fait il s'agit bel et bien d'un assez rare moulin de la société Olympia. Marque qui a ses inconditionnels, ses aficionados.
Il est dit qu'il a été construit dans les années 80, en très petite quantité, que sa trémie de verre est de Murano
et de remarquable construction. Construction Suisse, quoi.
Personnellement j'ai un peu de mal à distinguer le millésime de celui-ci. 85, 86, 88 ?





L'arrivée d'une machine et plus particulièrement d'un moulin avec sa trémie est toujours un moment particulier.
De l'excitation et de l'angoisse.
L'expéditeur a-t-il entendu vos suppliques concernant la protection triplement renforcée que vous lui aviez demandé d'effectuer ?








Ouf! c'est bien le cas, machine arrivée intacte. Bonheur.








Effectivement la prise en main de la molette laisse présager une construction de qualité.
Par contre à côté du Scai Arca, il paraît bien  minuscule.
Le démontage peut commencer.






Un peu de  reliquat de café par-ci par-là, mais rien de bien méchant.
Il me semble que ce moulin n'a pas dû être beaucoup utilisé. Il est très propre.




Après avoir dévissé complètement le porte-meule du haut, on peut accéder aux trois vis qui maintiennent la plaque inox supérieure.




Une vis pour retirer le réceptacle à café et l'ensemble se désolidarise. Tout est vraiment propre.




Étonnant de simplicité, mais un moulin à café reste tout simplement un moteur avec une meule dessus, hein!




J'ai trouvé cette trémie très étrange au début et puis finalement assez réussie et qui s'adapte esthétiquement bien à l'ensemble.




Les lames des meules sont encore super acérées, tant mieux.




Le nettoyage se termine, il n'y avait presque rien à faire.
Je préfère l'utiliser sans la bague de maintien de porte meule supérieur,
ce qui permet d'obtenir un réglage linéaire bien plus fin, plus précis.








Voilà un joli moulin de très grande qualité et dont l'avantage indéniable est d'être très petit, ce qui peut arranger pas mal de situations car
caser un Mazzer sur un plan de travail n'est pas toujours aussi aisé que ça.
par manque de place ... ou manque de compréhension de la part de l'être aimé. :-)


Reste à en trouver un..