Nous sommes partis, avec ma chérie, à Rome en ce mois de février 2016. Petite escapade amoureuse en tête à tête.
Ca fait un bien fou.

Rome, nous le savions par avance, est un musé à ciel ouvert. Pour autant cela dépasse tout de même l'entendement.
Il y a des choses à voir partout, il est impossible que nous n'ayons pas loupé des choses, ne serait-ce que du regard.
Je m'excuse par avance de la qualité de certaines photos, pas à la hauteur de l'instant.






Et puis comme vous pouvez le constater, les Romains faisaient les choses en grand!
Cette ville, la ville éternelle est vraiment à découvrir.
Sous un rayon de soleil bienvenu, le bonheur était total.





Une autre particularité qui nous a frappés, est la taille impressionnant des places et le nombre incalculable de fontaines.

Bien évidemment nous sommes en Italie, pays du caffé s'il en est.
Alors je ne pouvais omettre de  passer faire un tour dans une institution bien connue qui est le Caffé Sant Eustachio.




Et nous y avons bu quelques cafés.


Très surprenant ces cafés.






Le café pourrait presque nous être servi avec fourchette et couteau plutôt
qu'une cuillère, tant la crèma est "solide", abondante, épaisse.
Ni amertume, ni acidité. Parfait équilibre, mais je dirais presque que ça nuit au caractère du café et le rend pour ainsi dire neutre.
Certainement ce qui en fait sa grande réputation, car accessible à tous.
Le tarif de 1€20 étant vraiment un prix qui me laisse agréablement songeur.
C'est vraiment particulier et je n'ai pas eu d'autres occasions de me faire servir un tel café. 



Et puis j'ai eu l'insigne honneur d'être invité chez Francesco Cecarelli.

Oui oui LE Francesco, renommé internationalement pour sa passion concernant les petits leviers et
sa grande connaissance des La Pavoni.
J'étais à la fois heureux et tout petit dans mes souliers.
Nous avons été accueilli comme des amis de longue date.
Jovialité et  bonne humeur, nous ont accompagnées tout au long de la soirée, autour d'une grande tablée où
avaient également pris place la femme de Francesco et ses grands enfants.
Mme Ceccarelli nous avait préparé un festin Italien et même si nous avons eu du mal à communiquer,
sa joie de vivre nous a permis d'avoir des bons moments de rigolade.
Au cours du repas, nous avons découvert avec Francesco un autre petit hobby en commun: le piment.
Mais ça c'est une autre histoire et il est grandement temps de monter à l'étage, contempler ses trésors.





Voilà, la pièce. On ne sait pas trop où regarder, par quoi commencer tant il y en a. Laquelle toucher en premier ?!
Les Pavoni et "type" Pavoni sont sagement allignés par année.
Les plus précieuses tel les Nea-Lux, Co-fer, Wunder et autres olympia "trônent" à l'étage supérieur.





Pour donner une idée, au centre, une Al.Ve à côté d'une Diana à côté d'une Chic. Le musée de la bizarerie quoi.

Quelques images en vrac.




De gauche à droite, une Maest, que j'ai la fierté d'avoir mis Francesco sur la piste.
La Bicaf de chez Al.Ve, avec son logo rigolo et une rare Atomic électrique.




Deux modèles de LSM.
J'adore et caresse le doux rêve d'en trouver au moins une un jour.
En arrière-plan à droite,
une Micron Express






De gauche à droite, une des premières Micro-Cimbali avec son mano sur le couvercle,
La Pleezon de David qui est venu des Usa afin de rendre visite à Francesco et lui a laissé.
 A droite la Duchessa de chez Ducale.






A gauche une rare Faemina à Gaz! et à droite une copie, mais néanmoins délicieuse, de Faemina: une Fabar.





Une Raymond, une Neowatt et une Errebi avec à sa droite la magique Zerowatt 705.
Beaucoup de noms qui ne me sont pas vraiment familliers...





Une Gaggia mais version espagnole! une Kim d'un superbe rouge et la Diana, ancêtre de la Rok.



J'ai passé un moment inoubliable et aurais pu rester encore des heures à contempler les trésors de Francesco.





Un dernier petit coup d'oeil sur sa seule machine professionnelle, une Faema Président à côté de laquelle se trouve
sa boîte de rangement des pochettes de joints par modèle de petits leviers. Ordonnés.
Vous pourrez continuer la visite sur le site de Francesco en cliquant sur l'image ci-dessous.



Encore un immense merci à Francesco et à sa famille.





Si d'aventure l'envie vous prend d'aller à Rome et que vous cherchez à vous loger, voici une adresse très sympa.
Plusieurs petits "loft" proposés par une Française, Sophie,  exilée en Italie depuis bien longtemps et
vous accueillera en Français, Italien ou en Anglais.
Située à proximité de la Piazza del  Popolo, celui-ci est très agréable.
Et pratique, car  au bord du centre historique,
la station de métro se situant à 100 mètres.
On peut même y petit-déjeuner ou manger dans une très sympathique et calme petite cour.
Informations ici






Ironie du sort, ce loft était le repère d'un artiste photographe, dans lequel est resté tout son matériel en décoration originale.
Je ne lui aurai pas rendu hommage avec les miennes, de photos.





Un dernier petit caffé pour la route, un barista s'activant derrière une grosse quatre leviers.
Et promis, nous reviendrons à Rome, tant cette ville est somptueuse.